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VRS : Virus respiratoire syncytial

Écrit par :

Olivier

Olivier

Service : Fondateur & Infirmier Urgentiste

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Fondateur de la plateforme Smart Infirmier, Olivier a fait ses premières gammes aux Urgences Pédiatriques avant de prendre un poste en service d'Urgences complet. Séduit par la transmission des savoirs et par l'encadrement des étudiant.e.s infirmier.e.s, il essaye de transmettre la passion qui l'anime concernant les soins infirmiers !

Virus respiratoire syncytial (VRS) : Qu'est-ce que c'est et de quoi est-il responsable ?

Alors que de nombreux yeux sont rivés sur les niveaux actuels d’activité grippale et COVID-19 en France, un autre virus est en augmentation, affectant à la fois les adultes et les enfants.

Les cas pédiatriques de virus respiratoire syncytial, ou VRS, provoquent un afflux d’hospitalisations.

Le VRS est un virus qui cause le rhume et bien que la maladie soit généralement bénigne, elle peut entraîner une bronchiolite et une pneumonie et même mettre la vie des nourrissons et des enfants en danger.

La mise en quarantaine au cours des trois dernières années a aidé à protéger les enfants du COVID-19, mais elle a également limité l’exposition à d’autres virus.

En général, les enfants sont exposés pour la première fois au VRS à l’âge de deux ans (CDC, 2022).

Cependant, de nombreux enfants subissent actuellement leur première exposition au VRS et leur système immunitaire n’est pas préparé.

Les hôpitaux pédiatriques ressentent l’impact, et beaucoup sont à pleine capacité ou en surcapacité. Certains hôpitaux pédiatriques connaissent même une pénurie de lits de soins intensifs.

En tant qu’infirmier.e.s ou étudiant.e.s infirmier.e.s, nous devons être conscients de cette augmentation des cas et des hospitalisations, rafraîchir nos connaissances et contribuer aux efforts visant à freiner la transmission.

Distinguer le VRS des autres maladies respiratoires

Dans quelle mesure est-il important de reconnaître le VRS et de le distinguer des autres infections virales, telles que le COVID-19 et la grippe ?

Les symptômes de ces trois virus sont souvent assez similaires, mais il est important de reconnaître les enfants à haut risque de complications ainsi que les différences subtiles dans la présentation du VRS.

Les groupes pédiatriques à haut risque comprennent les nourrissons prématurés, les nourrissons de 6 mois et moins, les enfants de moins de 2 ans atteints d’une maladie pulmonaire chronique ou d’une cardiopathie congénitale, les enfants dont le système immunitaire est affaibli et les enfants atteints de troubles neuromusculaires, y compris ceux qui ont de la difficulté à avaler ou à éliminer les sécrétions de mucus (CDC, 2022).

Les nourrissons et les jeunes enfants atteints du VRS peuvent présenter une rhinorrhée et une diminution de l’appétit comme symptômes initiaux.

La toux se développe généralement un à trois jours plus tard, parfois suivie d’éternuements, de fièvre et d’une respiration sifflante.

Chez les très jeunes nourrissons, l’irritabilité, une activité réduite et/ou l’apnée peuvent être les seuls symptômes (CDC, 2022).

Les tests de laboratoire sont la clé du diagnostic. La réaction en chaîne de la transcriptase inverse-polymérase en temps réel (rRT-PCR) et les tests antigéniques peuvent confirmer l’infection par le VRS.

Prévention des maladies graves et des hospitalisations dues au VRS

En tant qu’adultes, nous pouvons nous-mêmes aider à prévenir la propagation du VRS et éduquer les autres, y compris les parents et les soignants d’enfants à haut risque d’infection grave par le VRS, sur les pratiques de contrôle des infections, telles que l’hygiène des mains, couvrir la toux et les éternuements, nettoyer les surfaces fréquemment touchées, et éviter tout contact étroit avec toute personne malade.

Pour les personnes atteintes du VRS, le traitement  comprend des antipyrétiques et des analgésiques, comme le paracétamol ou l’ibuprofène, et des liquides pour prévenir la déshydratation.

À mesure que nous entrons de plus en plus dans l’hiver, il est important que nous restions informés de l’état des maladies virales saisonnières.

Bien qu’ils soient qualifiés de « triple menace » dans de nombreux titres, le VRS, la grippe et le COVID-19 ne sont que trois des nombreux virus qui se propagent pendant les mois les plus froids.

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